Le DSO, un indicateur pas souvent apprivoisé
Le titre de cet article se veut un peu provocateur dans un monde de la Finance où tout est normé, cadré et précis. Que vous soyez directeur financier, contrôleur de gestion, banquier, credit manager, analyste financier…, vous êtes régulièrement à la recherche d’informations nouvelles pour enrichir vos connaissances, parfaire votre expérience. Je ne vais pas vous parler de Responsabilité Sociétale des Entreprises. D’ailleurs l’article que vous parcourez est 100% digitalisé avec une démarche globale orientée zéro papier. Presque un sentiment de fierté de savoir que ces lettres, ces mots ne seront jamais froissés sauf pour ceux qui vont oser imprimer. Un petit doute quand même lorsque l’on pense aux nombreux data centers qui jonchent la planète dont le traitement pour le refroidissement finit par représenter aussi un risque pour l’environnement. Il est vrai que Responsabilité Sociétale des Entreprises et Finance forment un duo dynamique, qu’il serait agréable de développer ici et qui donne naissance à la notion de Finance Verte. J’y reviendrai ailleurs pour vous faire partager ma vision de ce thème riche et passionnant. Je ne vais pas vous parler de l’information commerciale ou du renseignement commercial qui bascule peu à peu vers une sophistication absolue pour répondre aux exigences croissantes d’entreprises soucieuses d’en savoir toujours plus sur les autres et avant les autres… Cette soif de détails, de précisions, de scoops qui s’est accentuée très rapidement suite aux difficultés économiques et financières rencontrées ces dernières années. Chacun veut disposer de données à jour voire de la veille pour piloter au mieux son business, piloter son risque clients, savoir qui a « fermé » (redressement, plan de sauvegarde, liquidation…), savoir qui remet du cash dans le capital, savoir qui n’a pas payé l’état (privilèges Urssaf, Trésor), Tout savoir. Mais pas maintenant, pas tout de suite. En fait celui qui est à l’honneur dans ce court article (dépêchons nous), c’est le DSO, cet indicateur dont on parle tant, de partout. Une star des ratios, un incontournable. J’imagine que tout un chacun sait ce que veulent dire ces trois lettres qui sonnent bien. A travers DSO, il faut bien sûr comprendre Day Sales Outstanding. Si le digital pouvait capter l’expression faciale des lecteurs, je suis certain que quelques visages s’illuminent en se disant : ça y est, je sais ce que ça veut dire même si je ne comprends toujours pas à quoi ça sert !:) In accountancy, Days Sales Outstanding (also called Days Receivables) is a calculation used by a company to estimate their average collection period. Désolé, je m’égare et me laisse emporter par la déferlante de mots anglais qui n’ont pas pour mission de nous aider à mieux comprendre ce qu’est le DSO et surtout comment faire pour avoir un bon DSO. En effet, l’objectif N°1 de cet indicateur est de traduire une performance reconnue en interne et scrutée par l’extérieur car tout le monde sait que la gestion saine du poste clients reste un facteur clef de succès et de pérennité de toute structure juridique. Alors voici le secret pour calculer votre DSO : je choisis la méthode dite par épuisement. Quelle motivation absolue que de travailler sur l’indicateur, le ratio phare du poste clients en parlant d’épuisement. Oublions ces mots maladroits pour bien comprendre le mécanisme. En fait, c’est une approche qui vous permet de savoir quel est le nombre de jours de chiffre d’affaires qui est en dehors de votre porte-monnaie. Et dans ce cas, on comprend que cela puisse finir par épuiser de vendre sans être payé. La méthode de calcul de DSO par épuisement ou « Count back » consiste à ôter de l’encours financier, jusqu’à son épuisement , le chiffre d’affaires TTC de chaque mois et d’additionner le nombre de jours de chacun des mois correspondants. Profitons de la digitalisation pour vous orienter vers l’un des meilleurs sites du marché en mesure de vous donner les règles, les principes, les conseils et techniques dans tous les domaines gravitant autour du poste client. La secret de la méthode de calcul se trouve sur le site etrepaye.fr : https://www.etrepaye.fr/calculer-son-dso-c5-r51.php Et si vous souhaitez améliorer votre DSO, vous avez 4 solutions imparables : Mettre en place un processus de recouvrement solide La mise en place d’un outil de recouvrement est à notre époque un élément clef pour piloter ses relances clients. Négocier pour obtenir une réduction de vos délais de paiement. La LME et tout ce qui l’accompagne vous permet d’entamer une démarche plus sereine pour catégoriser vos clients et leur accorder ainsi plus ou moins de crédit. Négocier pour obtenir des acomptes à la commande Sujet un peu plus délicat mais à intégrer de façon systématique en fonction des montants de commandes. Levier intéressant pour le cash mais aussi pour la gestion du risque. Mobiliser vos créances auprès d’établissements bancaires Cette démarche reste plus spécifique et dépend de l’orientation financière de votre entreprise.
Voilà, j’espère que cet article vous permettra de bien l’apprivoiser.
Jérémie Yao